C’était l’arbuste de la discorde. Qui se propage comme du chiendent, et dont les épines acérées griffent la belle peinture de mon vélo à chaque passage. Qui tapisse chaque année le sol de ses fruits si durs qu’aucun insecte, aucune pourriture ne les atteint et qu’il me faut en emplir des poubelles entières.
Mais dont la fleur si rose orne si bien les jours maussades d’automne qu’ils ont échappé à l’éradication brutale.
Et c’est seulement au bout de vingt ans, alors que le militantisme d’autoconsommation a encore grimpé d’un cran, que je me lance. On va tenter d’en tirer quelque chose , de ces fruits du maudit Chænomeles japonica. Et ce n’est qu’en combinant les recettes des divers internautes tout en laissant assez libre cours à ma créativité que j’ai mis au point gelée, compote, jus et même pâte de fruit. Ayant survécu à la quinzaine d’observation de mes proches, qui s’attendaient à me voir dépérir à force de goûter diverses mixtures, tous ceux qui se sont retrouvés à la table de la maison ont contribué, avec politesse, à écouler la cinquantaine de kilos de fruits dont la nature m’a gratifié cette saison. Certains sont déjà revenus .. Comme quoi on ne tire pas toujours pleinement parti de ce dont mère nature nous comble..
Et si la consommation reste difficile pour les bouches sensibles, qu’en est-il d’autres etres vivants moins regardant ?
Ca m’a l’air d’un bon ingredient pour une ferme d’insectes… Mais les memes bouches sensibles auront peut-etre un degout similaire voire accru contre la consommation d’insectes !
J’aimeJ’aime
Certes, mais des insectes bien petits et peu pressés. Un an après, les fruits laissés par terre sont encore entiers, juste un peu fripés. Etonnant…
J’aimeJ’aime
Olivier,
tu nous fais saliver, tu nous donnes quelques recettes ?
Vers quelle époque ramasses-tu tes coings ?
J’aimeJ’aime
QUe j’ai traîné pour cette réponse … mes excuses . Bon, la récolte, c’est maintenant, sans urgence vu qu’ils ne pourrissent pas . Et la recette, elle évolue tellement que je ne m’en souviens plus trop, c’est en gros un truc à faire sourire d’aise les actionnaires de Beghin Say ;-).
J’aimeJ’aime
Eh bien merci pour l’idée de transformer cette production en des mets délicieux ! Je n’aurai pas osé sans ton article !
C’est chose faite : gelée et pâte, comme avec nos bons vieux coings européens !
(mais je n’avais qu’un kilo de fruits…, pas cinquante !).
PS : je mettrai bien une image, mais pas d’option pour…
J’aimeJ’aime
Tant mieux si cela contribue à profiter de la nature sans la spolier ..
J’aimeJ’aime