Petit topo intéressant sur l’estime de soi. Sujet clef ,au moment ou nous nous apprêtons à lancer un parcours d’aide à la parentalité pour parents d’ados*. Alors, rapide debrief pour les nuls (dont je suis, bien entendu).
L’estime de soi ne se décrète pas . C’est une émotion, et comme toute émotion, on la vit .
Toute relation est une relation entre deux estimes de soi. Et la relation sera heureuse quand les deux estimes de soi sont au bon niveau, pas celui qui pousse l’un à dominer l’autre, mais celui qui amène à une négociation, un échange.
Pour travailler son estime de soi, deux petits trucs :
Faire le point, avec un petit outil rapide, le test de Rosenberg, en ligne ou a télécharger** pour ceux qui craignent que la NSA n’exploite vos résultats .
Et pour s’améliorer, quelques trucs de base … commencer par soi, avant que cela ne rejaillisse sur les autres .
- Eviter le perfectionnisme.
- Dire du bien, dire merci, dire bravo*** . Si on le fait pour d’autres, ils le feront pour nous.
- (se) complimenter pour ce qu’on est, pour ce qu’on a fait, pour ce qu’on a laissé faire.
- Et savoir se valoriser a la suite de petits succès
Tous nous avons eu au moins un superbe succès , dans une lutte à la vie à la mort, dont nous sommes sortis victorieux sur des millions de concurrents. Si ce jour là c’est un autre spermato qui avait gagné la course, c’est un autre qui aurait existé, pas moi.
Alors, autant s’en féliciter.
Et si vraiment on se retrouve au fond du trou de l’estime personnelle, il y a toujours cette béatitude :
Bienheureux les fêlés , ils laissent passer la lumière.
* Alpha parents d’ado, sortie ce printemps.
** Test d’estime de soi de Rosenberg, en ligne ou à télécharger .
*** Eh oui, les bonnes vieilles paroles valorisantes . Un des fameux langages de l’amour qui dope bien des hommes. Bon, j’ai collé là un lien parmi 10.000 …..