La colonisation. Une époque ou les grandes puissances lointaines se répartissaient les terres “vierges” du monde, pour pouvoir exterminer les indigènes et exploiter leurs ressources en toute impunité.
Je pensais cette époque révolue, les excuses apportées aux indigènes survivants quand il y en avait encore. Erreur !!
Dès les premières pages de Querida Amazonia l’évidence me saute aux yeux.
Les peuples indigènes de l’Amazonie ne savent pas encore tous qu’ils ont été attribués au Brésil. Que ce qu’ils croient être leurs terres ancestrales ne leur appartiennent plus. Qu’ils n’ont pas le droit de passer les frontières , peu matérialisées, entre les 8 pays qui se répartissent leur lieu de vie.
Ils ont hélas pour la plupart bien compris que les envahisseurs sont les plus forts, qu’ils les pourchassent et les parquent dans des banlieues misérables, et que leur belle nature est pillée, spoliée, incendiée….pour le plus grand profit des seuls “occidentaux”.
Je pensais avoir un peu compris cela avec ma consommation de viande*.
Il va falloir rajouter celle de bois exotique.
Je pensais que le seul responsable était le dirigeant Brésilien fou. Eh non, c’est aussi moi.
Fini le teck au bord de ma piscine. Je ne m’en sens plus le droit.
NB : je ne prétends pas résumer Querida Amazonia à cette (re)découverte, tout cet opuscule vaut le coup..