Massivement, les grandes surfaces nous approvisionnent en tomates standard, calibrées, apprêtées, propres sur elles. Elevées dans les serres néerlandaises chauffées au gaz de Groningue , elles sont super compétitives , à première vue de portefeuille.
Il en va de même pour les employés de multinationales. Approvisionnés cette fois aux quatre coins du monde sous prétexte de biodiversité, ils sont tous pareils . Pommes* ou bananes**, ils sont tous bien blancs inside, dotés d’un MBA au calibre américain, gommant même parfois le genre***
Les tomates multinationales n’ont pas trop de goût mais nous les consommons massivement bien souvent au détriment de leurs consœurs locales, un peu plus diverses et cabossées , au look plus bizarre.
Quoique …
Les AMAP bio et locales ont un taux de croissance à faire pâlir d’envie toutes les multinationales. Sans besoin de plastronner à Davos ni au COP 21. Et elle œuvrent certainement plus pour la diversité . Le futur de nos entreprises n’est il pas un peu de ce côté là ? Vers plus de considération de la diversité des locaux ?
Alors, on garde nos spécificités, et on joue les tomates locales. Même si ça coûte apparemment un peu plus cher . A long terme, c’est quand même plus durable. On a tout intérêt à travailler avec des gens comme Abdel.
* Pomme : surnom donné aux indiens d’Amérique à ceux des leurs qui ont fait table rase de leurs origines ( rouges de peau, blanc dedans)
**Banane : même concept, chez les Chinois cette fois.
*** Au cas ou vous avez oublié jusqu’ou sont allés GAFA dans ce domaine.
A reblogué ceci sur tanguiss.
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Merci d’avoir apprécié …
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