Bruxelles n’a pas encore réussi à trancher. Contre l’espérance de certains. A croire que la communication sur la nocivité du glyphosate, et pas seulement pour les abeilles*, ne leur est pas arrivée . Ou que le matraquage est plus violent en France qu’ailleurs, n’oublions jamais la totale partialité de nos media** .
Qu’importe. Il y a quelques années, un sage un peu désabusé de la politique me soutenait que l’on n’avait au final que les lois qu’on méritait. Que l’arsenal juridique ne faisait que entériner les souhaits de l’opinion publique. Pour une bonne raison, toujours la même***, c’est qu’ils tenaient à leur réélection. Et qu’en conséquence nos lois partageaient avec les feuilles mortes la caractéristique de suivre le courant qui les entraîne. Pas si faux.
En ce qui concerne le glyphosate, j’ai du mal à croire nos agriculteurs totalement inconscients. S’ils défendent ce dernier, c’est sans doute qu’ils ont à choisir entre disparaitre tout de suite (sous pression concurrentielle) et mourir plus tard (ce qui est notre lot à tous, non ?).
A nous de créer le courant.
En refusant d’utiliser du roundup dans notre jardin (même si c’est si pratique !).
En achetant du bio dans notre quotidien (oui, c’est plus cher mais de toutes façons l’agriculture sans glyphosate sera plus chère).
Le jour ou il n’y aura plus de demande de produits glyphosatés, il n’y aura plus besoin de loi.
*en direct, l’impact du traitement du voisin sur mes chéries
** les exemples de manipulation ne manquent pas dans ce blog