Comme un urbaniste, j’avais préparé mon coup.
Repéré les traces de passage du printemps, puis planifié le plan des routes :

de la miellerie aux ruches
de la cuisine au compost
le triangle maison piscine portique
le petit chemin de maraude des framboisiers
et la place centrale , celle du barbecue.
Et en avant pour la tonte sélective, avec ma bonne vieille tondeuse nucléaire* achetée d’occasion il y a 35 ans qui a encore eu droit à un rivet au printemps. On dégage des rues bien nettes, et laisse le reste en herbes folles et fleurs sauvages.
Et l’herbe coupée va bien sûr tout droit pailler les plants de patate.
Les oiseaux en piaillent de joie.
C’était le geste écolo du jour . Une tonte trois fois plus rapide, trois fois moins d’énergie . On va y arriver, aux deux tonnes**.
*Eh oui, toujours aussi résolument pour le maudit nucléaire..
** 2 tonnes ?