Il m’aura fallu presque un an pour me décider , suite au post de l’excellent koz du premier mars . Mais c’est fait . J’ai reçu mon certificat . Ça fait super classe dans le salon en ville, non ?
Je trouve le symbole assez fort : vider de son disponible mon plan d’épargne entreprise, nanti d’actions de multinationale prospère acquises a des conditions avantageuses , pour les remplacer par un petit troupeau de vaches laitières . Fuir le risque de krach boursier et de frénésie des marchés pour se précipiter vers le risque des épidémies et des variations de la PAC .
Risque pour risque, je trouve que le troupeau correspond bien au principe de destination universelle des biens* . Je préfère que mon capital produise lait et viande, et fasse vivre son éleveur un peu plus loin de la hantise des prêts et dette à rembourser… plutôt que de faire peser sur des dirigeants d’entreprise une pression du résultat court terme face auquel il est très difficile de garder son sang froid***.
Une réponse à ma question sur mes devoirs d’actionnaire décrits auparavant .
Une autre a d’ailleurs été de préférer des placements obligataires, même s’ils ne rapportent pas grand chose, par rapport aux actions . Quand une entreprise émet une obligation, elle s’engage sur un taux de rémunération au préalable, et garde l’entière liberté de diriger en toute compétence.
Finalement, pour mes vaches, c’est pareil . Je me sens assez mal placé pour donner des ordres à l’éleveur. Et je suis content d’avoir enfin trouvé un moyen d’agir pour l’agriculture raisonnée.
*Si vous voulez un dégrossissage sur le thème de la propriété privée et de la destination universelle des biens, je ne saurais que vous recommander ce premier elearning du MOOC de Dieu.
** Et si vous êtes tentés par l’aventure … En très gros , une vache produit du lait – pour l’eleveur , les frais sanitaires et d’assurance – , des veaux – pour l’eleveur idem- , des génisses – pour le proprietaire , assurer le renouvellement et la croissance du capital- , et sa carcasse – pour l’éleveur.
*** quoique tout ne soit pas rose pour les pauvres vaches qui sont exploitées honteusement… à en mourir . Mais , pour agir là dessus, consommons moins de viande, de fromage et de lait, quitte à mettre le propriétaire … sur la paille.
[…] Qui lui même fera vivre son boucher (sur l’importance de faire vivre les bouchers Français, c’est par ici …) […]
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[…] jour, le rapport annuel de mon troupeau arrive dans la […]
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[…] ** et si vous vous sentez une âme d’investisseur bovin […]
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[…] *** des investisseurs et des vaches […]
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[…] ** eh oui, je suis aussi un peu producteur … […]
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[…] *** tout sur mon troupeau […]
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