En cette période d’attentats, j’ai rouvert mon livre de chevet, celui du milieu de la troisième pile, j’ai nommé « Le prix du bonheur* » , recouvert, et ce n’est pas un hasard, par une carte touristique de Port Vila**.
Je tombe sur le chapitre 11: “Avons nous encore les moyens de notre sécurité ?” .. Non, il ne se focalise pas sur l’économie publique, mais sur les racines profondes : revenu, travail, santé, communauté . Et là , une petite phrase*** m’interpelle:
“Il existe d’ailleurs un bon indicateur, quoique original, du taux de petite criminalité : le nombre d’amis que l’on peut rencontrer en marchant autour de chez soi pendant quinze minutes****.
La criminalité est moindre quand les gens se font confiance , et les gens font davantage confiance quand les déménagements sont rares et la collectivité homogène. »
Si on ne peut pas grand chose à titre individuel contre les déménagements et l’homogénéité de notre collectivité urbaine, au moins il y a une chose qu’on peut tous faire : participer plus activement à la fête des voisins . C’est vrai que je n’ai pas été très fan jusqu’ici de ce genre de manifestation, qui développe pourtant bien la fraternité*****
* voir les posts sur ce “must read”
** C’est pardonnable de ne pas savoir instinctivement que Port Vila est la capitale du Vanuatu, pays du bonheur…
*** « Le prix du bonheur » p 196
****sampson et groves 1989 : “ Community Structure and crime : testing social-disorganization theory” American Journal of Sociology N°94 p 784 et suivantes
https://dash.harvard.edu/bitstream/handle/1/3226955/Sampson_CommunityStructureCrime.pdf?sequence=2
***** Sur la fraternité, par là…. où ici…
[…] ***** Du bénéfice de la fête des voisins […]
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