C’est comme pour le photovoltaïque* : pour atteindre son objectif, la France subventionne ceux qui ont le moins de chances de contribuer à son objectif.
Une prime pour financer des travaux amenant une économie d’énergie**… et donc de consommation de ressources naturelles, sous une forme ou une autre … bonne idée.
Car chacun sait que, hélas, la rentabilité intrinsèque de tels travaux, si on ne considère que l’impact direct à court terme, est souvent faible. Mais que l’intérêt collectif, en termes de qualité de l’air et de ses impacts sur la santé publique, pour ne parler que de ces derniers, est indéniable.
Mais pourquoi conditionner cela à un seuil de ressources?
Bref, le réserver aux propriétaires pauvres (quel locataire investirait dans le logement qu’il occupe ?), qui ont probablement bien d’autres priorités que de faire un investissement rendu moyennement rentable ?
Encore une fois, en mélangeant les genres on a créé un bidule qui aura un impact probablement confidentiel.
- Soit on veut faire un grand pas en avant, et on ouvre la mesure à tous.
- Soit on veut faire une politique redistributive, et on augmente une alloc ou une autre.. sans créer un truc de plus dans le millefeuille.
En mélangeant les objectifs, on se prépare encore un gaspillage de fonds publics, pavé de bonnes intentions comme l’est l’enfer.
A croire que notre cher gouvernement méprise tellement les gens aux revenus modestes qu’il s’est mis en tête de leur dicter les priorités à suivre dans leurs dépenses. Ne sont ils pas assez grands ?
Totalement d’accord avec toi Olivier !
C’est fou ce que le dogme peut amener a faire….
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