Comme tous ceux de mon espèce, je suis un prédateur. Un des pires. De cette espèce qui a détruit la moitié des autres, et dont les individus ne savent apparemment pas raisonner au-delà de leur propre existence personnelle.
Dont acte, derrière chacun de mes actes, il y a prédation.
Derrière chaque kilomètre en voiture, destruction à jamais d’un peu de pétrole qui ne sera plus jamais disponible pour personne. Et en plus je le balance sous forme de CO² dans l’atmosphère où il restera quelques millénaires.
Derrière chaque frite, une pomme de terre arrachée de son milieu natal.
Derrière chaque coup de fil…. je n’ose imaginer la chaîne de destruction.
Bon, ou veux tu en venir, bonhomme ? Il nous faudrait donc arrêter de vivre ?
Non, loin de là . Mais, de même que certains méditent en pleine conscience, en écoutant tous leurs capteurs sensoriels, ne devrions nous pas mener chacun de nos agissements en connaissant leur impact, sur les autres, sur les limites planétaires*, afin de minimiser notre prédation et assurer à l’humanité un futur serein ?
N’est ce pas une manière de répondre à l’appel à la révolution (pour reprendre les termes d’ Aurélien Barrau) où à la conversion (pour reprendre ceux du pape François**) auxquels nous sommes appelés ?
Certes, ces impacts nous sont pour la plupart méconnus. Nous avons su apprendre beaucoup de choses en allant à l’école. Nous devrions être capable d’en intégrer encore beaucoup, surtout si le futur est en jeu. C’est une question de priorités.

Classe de CP. Programme du cours de pleine conscience écologique . :
1 – Les 8 limites planétaires
2 – Fresques dédiées aux limites ( du climat, de l’eau; du sol, de la biodiversité, …)
3 – Faire son empreinte carbone
4 – Relire les articles de ce blog taggées “environnement” et “écologie”, et suivre tous les liens qui y sont présents.
5 – Lecture de quelques ouvrages de référence