Employés, clients, actionnaires . Dans le discours classique des priorités de l’entreprise, on met l’actionnaire en dernier pour la forme. En réalité, avec la mécanique des stock-options et autres actions gratuites, il se retrouve en premier.
Chez Paul P, ce triptyque se concentre en un seul objectif : pérennité de l’entreprise. Eh oui, l’actionnaire, qui n’a pas forcément besoin de ce revenu pour vivre, a hérité de l’entreprise. L’a empruntée à ses enfants. Donc un de ses objectifs principaux sur terre est de la transmettre à ses enfants.
Et, dans l’ADN de l’entreprise (eh oui, on n’est pas que chez les bisounours, on sait employer les termes à la mode, ..) , il y a deux mots : confiance et respect.
Des employés . Des clients.
Confiance. Quand on fabrique du matériel auquel des millions de gens confient leur vie, la confiance est maître mot. On n’ira pas mégoter quelques euros sur une dégaine ou un gri gri dont notre vie dépendra.
Respect . Des employés, qui le sentent et le rendent bien (hopefully). Chose qui se perd dans les multinationales qui traitent trop souvent leurs employés comme du consommable. Et qui vont chercher à l’autre bout du monde les clients perdus dans leur pays d’origine. Des employés non respectés peuvent ils respecter les clients ?
Paul P dirige une multinationale familiale. Son objectif vis à vis de l’actionnaire est de maintenir la cohésion familiale. Et sa promesse de maintenir le patrimoine. A long terme. Pas le quarterly profit.
Jusqu’où pourra t il aller en échappant ainsi au système ? Certains Allemands ont su construire des empires familiaux. Plus robustes que celui de Johnny. Alors …
Et moi, que puis je faire pour favoriser ce modèle d’entreprise ?
En tant qu’ épargnant, qui se pose des questions*, investir dans des fonds d’entreprise familiaux ou la famille garde la majorité** …
Et m’orienter vers des obligations, qui ne me donnent aucun droit d’intervention dans la stratégie de l’entreprise, plutôt que vers les actions qui poussent à la rentabilité chaque année***.
En tant que client, me renseigner sur les politiques RSE de chacune des marques que j’achète. Fatiguant, mais n’est ce pas là le moyen d’infléchir in fine sur la société dans laquelle je veux vivre ?
Bon, une fois cela dit, plus facile à dire qu’à faire …
Allez, hors sujet, mais pas tant que cela . Vous avez l’appli Yuka**** ? Encore un moyen d’infléchir…
** perso, depuis le post de 2011, j’ai sélectionné celui là . Pas parfait, mais … cela donne, au bout de qq années, un papier comme celui là
*** Ben oui. En émettant une obligation, l’entreprise s’engage à payer X% d’intérêts chaque année. Et c’est tout . Elle ne donne aucun droit au souscripteur de participer en bien ou en mal aux décisions de l’entreprise.
**** Mangez mieux, faites les bons choix
Merci, Olivier, pour l’hommage à Paul Petzl, à son personnel, à sa famille…
Et il y a aussi Scan-eat, courage pour l’inflexion !
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[…] **** actionnaire ou obligataire ? […]
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[…] ** aider les entrepreneurs en étant actionnaire ? […]
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